Toulouse Immobilier

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vendredi 1 novembre 2024

Architecture : une exposition photographique pour voyager en Haute-Garonne à la rencontre du mariage entre la nature, les paysages du département et les constructions, l’habitat Occitan.

Depuis le 20 septembre et jusqu’au 14 décembre prochain, l'espace culturel la « Galerie 24 » de la rue Croix Baragnon propose une exposition originale où les intervenants font se rencontrer l’espace naturel haut-garonnais, ses paysages et les constructions architecturales anciennes, comme récentes, aménageant cette topographie naturelle.

A l’honneur de cette géographique locale : les plus ou moins profondes vallées pyrénéennes, le piémont du Comminges, les collines et coteaux gascons à l’ouest du département et ceux, parfois abrupts, du Lauragais à l’est, les confluences de plaines toulousaines ou encore terrasses du frontonnais.

Intitulée « Du sol à l’architecture », cette mise en lumière photographique dévoile en images - aussi belles que singulières grâce au regard aiguisé et averti du photographe Vincent BOUTIN - le patrimoine architectural et paysager de la Haute-Garonne, son terroir dans ses composantes intrinsèques, sa diversité et les matériaux exploités pour construire, rénover ou aménager l’habitat, qu’il soit traditionnel ou novateur.

Exposition espace culturel rue Croix-Baragnon  Sol et Architecture

Bois, terres ou pierres locales, ce sont les travaux des étudiants de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de TOULOUSE (ENSA) qui - autour de projets innovants dans le cadre d’enseignements en licence et master - matérialisent le lien entre sol et architecture, expliquent en quoi la matière, la nature du sol, ces matériaux à l’état brut que l’on trouve en Haute-Garonne influencent la typologie et les formes des bâtisses et bâtiments de notre département, les méthodes même de construction dans l’ancien et/ou leur réinterprétations contemporaines.

A titre d’exemple, le sol argilo-calcaire du Lauragais si prisé pour ses maisons typiques - dites lauragaises - a favorisé l’utilisation des matériaux de terre crue alors que plus proche de la chaine pyrénéenne les ressources naturelles comme le marbre, le schiste, les galets de rivières et torrents, ou encore le bois des forêts, ont beaucoup plus été exploités pour édifier des logements, tandis que dans la plaine de la Garonne, le sable et le gravier présents en abondance - nature alluvionnaire des sols oblige - ont été particulièrement pris en compte pour une majorité de constructions.

A cet égard, au-delà des photos et de ces exposés, afin de creuser et accroitre encore plus ses connaissances sur cette thématique riche de sens tant habiter, se loger, occuper un territoire est au cœur de la vie de chacun, la Galerie met à disposition diverses ressources documentaires sous l’égide du Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement (CAUE) de la Haute-Garonne, organisme départemental d'information, de sensibilisation et de conseil gratuit… comme cette exposition !

Alors, amoureux de TOULOUSE et de ses environs, des projets architecturaux, de l’habitat qui nous permet d’y vivre… à vos agendas !

Il vous reste encore un mois et demi pour découvrir cette exposition originale située « Galerie 24 » donc, à savoir au… 24 rue Croix Baragnon, dans le centre historique de la Ville rose, au cœur de son triangle d’or.

Les jours et heures d’ouverture - nous insistons, c’est une chance : l’entrée est libre et gratuite - du mercredi au samedi de 13 H à 19 H.

Une seule chose à ajouter : bonne visite à toutes et tous !

mardi 1 octobre 2024

Évènement à ne pas manquer : le Salon de l'Habitat de Toulouse ouvre ses portes du jeudi 3 au dimanche 6 octobre 2024.

Passionnés d’immobilier et d’habitat… à vos agendas !

Toujours intéressant et couru tant le logement, la maison, sont au cœur des vies de chacun, comme chaque année, la nouvelle édition du Salon de l’Habitat toulousain ne manquera pas d’attraits.

Salon de l'Habitat de Toulouse 2024

Plusieurs domaines d'activité seront traités, présentés, décortiqués… par l’entremise de multiples exposants intervenant principalement au niveau :

·       de l'amélioration de l'habitat : les principaux corps de métiers de l’artisanat lié à la construction et l’entretien des logements seront représentés : couvreurs, façadiers, sociétés de sécurité et alarme, menuisiers et vitriers, installateurs de pergola, de véranda, de carport, etc.

·       des modes de chauffage et systèmes pour des énergies plus écologiques : nouveautés en matière de climatisations et pompes à chaleur, cheminées et poêles, constructions bois, etc.

·       des aménagements ou réaménagements de cuisines et salles de bains : cuisinistes pour optimiser les espaces,  gamme d’électroménagers pour des équipements plus high-techs et/ou économes, tendances 2024/2025 pour les pièces d’eau, etc.

·      de l’ameublement et de la décoration d'intérieur : présence sur le salon des boutiques et marques en vue sur la place toulousaine en matière de mobilier, luminaire, literie, canapé, rideau, tapis, etc. afin de repenser, changer sa déco intérieure.

·       de l’aménagement extérieur : piscinistes, installateur de spas, paysagistes, jardinier, spécialistes de revêtements de sol (terrasse bois, allées, etc.).

L’entrée étant gratuite (place à télécharger en ligne sur le site dédié), « il faudrait être fou pour ne pas en profiter » !

Du jeudi 3 au dimanche 6 octobre à venir, ce sera possible aux horaires suivants : de 10 H à 19 H avec une « nocturne » le vendredi jusqu’à 20 H.

Et, si besoin était, rappelons que ce nouveau Salon de l'Habitat made in Toulouse se tiendra dans le désormais emblématique MEETT (Parc des Expositions, Centre de Conventions & Congrès) dont voici l’adresse : Concorde Avenue, 31840 AUSSONNE ; et, si besoin, un numéro de téléphone pour de plus amples renseignements : 05 62 25 45 45.

dimanche 1 septembre 2024

Rentrée des classes, rentrée de Toulouse Immobilier !

En cette période de rentrée scolaire, après un été qui aura été, nous l’espérons, reposant et enthousiasmant pour vous (l'engouement populaire - pour ne pas dire la ferveur - et le dynamisme autour des jeux Olympiques y auront certainement contribué !), il convient de se replonger dans le quotidien.

Mais parce que nous avons la chance de vivre à TOULOUSE ou dans ses environs, nous vous proposons aujourd’hui de poursuivre un peu les « vacances », de se tourner en douceur vers la reprise, peut-être pleine de projets constructifs néanmoins.

A cet égard, dès le mois prochain, nous reprendrons le cours de nos analyses sur le marché immobilier toulousain, les prix pratiqués au m2 selon les quartiers ou les communes, les moyens d’acquérir un appartement ou une maison via un chasseur immobilier expérimenté et/ou de vendre son bien dans les meilleures conditions grâce à une agence immobilière compétente, les projets urbanistiques de la ville (d’ampleurs ou plus modestes), les tendances déco (aménagement intérieur et extérieur), les nouveautés réglementaires et législatives (droit immobilier, droit de l’environnement souvent impactant, droit de l’urbanisme, etc.), les événements autour de l’habitat à ne pas louper, bref tout ce qui est relatif à l’immobilier dans la Ville rose... et tout ce qui peut l'impacter de près ou de "loin", comme une nouvelle politique gouvernementale... dont tout le monde attend, pour l'instant, de connaitre l'orientation choisie, à commencer par le chef de Gouvernement qui sera désigné pour la conduire dans la mesure en effet où, en ce 1er septembre, soit près de 50 jours après le résultat des dernières élections législatives, le Président de la République Emmanuel MACRON n'a pas nommé de 1er Ministre.

Mais pour l’instant donc voici un petit album photo estival, un retour en arrière rappelant, si besoin était, combien il est agréable de vivre à Toulouse, de s’y installer pour ceux qui vivent dans des contrées un peu plus austères, de profiter de cette Cité, capitale occitane si chaleureuse :

Toulouse Immobilier - Canal de Brienne

Toulouse Immobilier - facade d'immeuble

Toulouse Immobilier - rue Alsace Loraine

Toulouse Immobilier - Pont Neuf

Toulouse Immobilier - Immeuble toulousain

Toulouse Immobilier - Canal de Brienne

Toulouse Immobilier - Saint-Sernin

Toulouse Immobilier -Boulevard Armand Duportal

Toulouse Immobilier -Toulouse by night

Toulouse Immobilier - Rue du Capitaine Escudié

lundi 1 juillet 2024

Où en est le crédit immobilier ? Le moment est-il plus propice pour vendre ou acquérir un appartement ou une maison ?

Les beaux jours arrivants, certes un peu tardivement, et la période estivale qui va commencer n’étant pas traditionnellement la plus dynamique (tout au moins du 20 juillet au 20 août environ) en termes de marché immobilier (les têtes étant plus tournées vers la plage ou la montagne que vers un projet immo), il n’en demeure pas moins que des opportunités peuvent être saisies en cette période où les acquéreurs sont moins nombreux… et où les vendeurs espèrent toujours vendre puisqu’ils n’ont pas pu bénéficier - le plus souvent - cette année des mois de mars à juin propice habituellement à des transactions.

Et ces éventuelles offres potentiellement à saisir le seront d’autant plus qu’une baisse des taux des crédits immobiliers - espérée durant plusieurs mois et susurrées plusieurs fois par la Banque de France - s’est amorcée au cours des toutes dernières semaines.

C’est une bonne surprise… dont il faut bien sûr profiter lorsqu’on on recherche appartement ou maison depuis plusieurs mois… mais que l’on était jusqu’ici freinée - quand ce n’était pas bloqué - par des taux de crédits élevés, couplés à la réticence des banques à prêter, exceptée à ceux (assise financière solide oblige) qui n’en avaient pas forcément le plus besoin !

Plutôt envisagé pour le second semestre 2024, cette baisse s’est en fait manifestée durant le premier qui vient de s’achever avec un taux médian de 3,81 % pour le mois d’avril 2024 sur une durée de prêt moyenne de 247 mois, plus précisément 3.69 sur 15 ans, 3.76 sur 20 ans et 3.84 sur 30 ans, soit environ 0,5 points de moins qu’en fin d’année 2023.

Des taux pour emprunter plus intéressants, des crédits accordés en hausse, moins de refus de prêt, le tout dans un contexte inflationniste à la baisse durant les derniers mois… l’horizon se dégage d’un point de vue financier, poursuit sa route en ce sens.

Sachez-le, si vous êtes propriétaires et que vous devez vous séparer d’un bien, ou à l’inverse acquéreurs devant acquérir une résidence, ou tout au moins, dans les deux cas, que vous souhaitez vous projeter immobilièrement parlant… le feu passe au vert.

Recherche appartement ou maison

Pour en savoir plus n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre banque, voir avec un courtier qui sera à même de vous proposer une vision objective globale, puis, selon votre situation, à solliciter ensuite un professionnel de l’immobilier expérimenté, à même de vous conseiller utilement en fonction du marché où se trouve votre logement devant être commercialisé (dans ce cas un agent immobilier) ou celui où vous aspirez trouver la « perle rare » (ici un chasseur immobilier).

Bien sûr, si vos vacances sont déjà programmées, nous ne pouvons que vous souhaiter d’en profiter au maximum… pour mieux agir et vous projeter sereinement à la rentrée où les tendances bancaires, le contexte économique et financier ci-dessus décrit devraient être confirmés.

En toute hypothèse, bel été à toutes et tous… et merci pour votre fidélité !

samedi 1 juin 2024

Information juridique - Actu Immo : les derniers indices de référence des loyers à connaitre en tant que bailleur et locataire.

Quelle que soit sa nature, la location d’un bien immobilier se fait sur la base d’un loyer proposé par le propriétaire bailleur et accepté par son locataire.

Un contrat de location régit alors la relation de ses deux parties, lequel doit pouvoir être actualisé sur la base d’un d’indice de référence mentionné initialement dans ce bail.

L’indice retenu l’est parmi les quatre suivants, tous connus via leur acronyme : l’IRL, l’ICC, l’ILC et l’ILAT.

Chacun de ses indices évoluant en fonction ducontexte économique - forcément changeant -, ils se doivent d’être actualisés.

C’est trimestriellement que cette actualisation a lieu et qu’elle est publiée au Journal Officiel de la République Française (JORF).

Bailleurs comme locataires, doivent donc se tenir informés… et nous nous proposons donc - comme cela a déjà été le cas en cette matière spécifique - de les y aider puisque la vocation première de notre blog immobilier s’avère de renseigner de façon générale sur le monde de l’immobilier et de façon plus particulière sur la vie locale immobilière toulousaine qui, en l’espèce, ne déroge pas à ces indices de références nationaux.

Maison ou appartement - location à Toulouse

Par voie de conséquence, voici le niveau des quatre derniers indices applicables :

- pour l’indice de référence des loyers, dit IRL, au premier trimestre de l’année 2024, il s’établit à 143,46.

- s’agissant de l’indice du coût de la construction, dit ICC, il est fixé au quatrième trimestre de l’année 2023 à 2162.

- concernant l’indice des loyers commerciaux, dit ILC, au quatrième trimestre 2023 il passe à 132,63.

- enfin, pour l’indice des loyers des activités tertiaires, dit ILAT, il s’établit au quatrième de l’année dernière à 133,69.

Pour vous bailleurs et locataires qui nous suivez régulièrement, nous ne manquerons pas bien sûr de vous livrer les prochains indices de référence dès qu’ils seront connus.


mercredi 1 mai 2024

Info pratique : Solucop, le salon dédié à la copropriété, ouvre ses portes les 15 et 16 mai prochain.

Vous habitez en copropriété ou envisagez d’acquérir un appartement qui, de fait, sera soumis au règlement de la copropriété ou ce lot figurera.

Vous travaillez dans des bureaux ou un commerce soumis également au régime de la copro… ou allez investir un immeuble ou un local appartenant à un ensemble immobilier constitué de plusieurs lots.

Vous gérez une copropriété en tant que syndic bénévole ou bien comme professionnel de l’immobilier détenteur de la carte S prévue à cet effet délivrée par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de TOULOUSE.

Dans ces différentes situations, le salon Solucop est fait pour vous… et vous attend !

Solucop 2024 - Toulouse Immobilier - Salon de la copropriété

Le rendez-vous est fixé dans l’antre du Stade Toulousain des « Rouges et Noirs », au stade Ernest Wallon, dans le quartier des Sept Deniers, les 15 et 16 mai prochains.

Se voulant « une vitrine du savoir-faire et de l’innovation pour l’habitat », SOLUCOP présente l’ensemble des solutions adaptées aux copropriétés.

Cela sera réalisé autour de trois grands pôles : l’immobilier pur, le juridique/droit immobilier et l’axe économie d’énergie.

De nombreux intervenants présenteront leurs services et produits, et répondront à vos différentes éventuelles questions.

A titre d’exemple, seront présentes des gestionnaires - Syndic de copropriété, des sociétés en matière d’ascenseurs, de protection incendie, de sécurité (fermeture, surveillance, etc.), d’entretien, des assureurs, des fournisseurs d’énergies (électricité, gaz, etc.), des artisans du bâtiment (ouvertures/huisseries, peintres, spécialistes de l’isolation, électriciens, etc.), Toulouse Métropole Rénov (pour l’aide à la rénovation énergétique), des représentants de la FNAIM (Fédération Nationale de l’Immobilier regroupant des professionnels du logement : agent immobilier, chasseur immobilier, gestionnaire et syndic), d’UNIS (Union des Syndicats de l’Immobilier), de l’ANGC (Association Nationale des Gestionnaires de Copropriété) et de l’ADIL de la Haute-Garonne (Agence Départementale d'Information sur le Logement), des courtiers (en travaux, énergies, etc.), des banques et avocats spécialisés en droit immo, des sociétés de diagnostics techniques, etc.

Il sera également possible d’assister à des conférences dispensées par des experts (certaines valant heures de formation pour les professionnels de l’immobilier concernés) relatives à l’actualité juridique (légale et jurisprudentielle) visant les copropriétés, les obligations réglementaires imposées, les travaux obligatoires et/ou conseillés.

Sont ainsi prévues aux programmes des conférences et débats sur les locations meublées touristiques en copropriété, une autre sur les dégâts des eaux et leur prise en charge (qui fait quoi en cette matière… glissante ?), une autre sur l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur les métiers de syndic de copropriété et de gestion des immeubles, une autre encore sur la place du numérique dans la vie et organisation des copropriétés, la gestion optimisée des résidences.

Ce salon très riche donc ne pourra qu’être source… d’enrichissement !

L’adresse à retenir (pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de suivre un match du stade toulousain) : 114 rue des Troènes, 31200 TOULOUSE.

Ouverture ses portes de 10 H 00 à 21 H 00 le mercredi 15 mai et de 10 H à 17 H le jeudi 16 mai.

Alors à vos agendas… et bon salon SOLUCOP !


lundi 1 avril 2024

Revue de presse : paroles d’experts immobiliers : notaire, promoteur, chasseur immobilier, agent immobilier.

Acheter un bien immobilier en 2024 : c’est possible !

Dans son numéro annuel qui parait traditionnellement à la sortie de l’hiver et au début du printemps, le magazine Immobilier & Déco - Grand Sud de La Dépêche du Midi fait le point sur le marché immobilier.

Sortie hier, 31 mars, couplé à La Dépêche du dimanche, l’opus 2024 ne déroge pas à la règle.

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Réalisé avec les experts du secteur immobilier, la lecture de cette revue qui embrasse l’ensemble des problématiques et enjeux liés à l’immobilier toulousain s’avère toujours pertinent.

La parole est en effet donné aux spécialistes avérés, qu’il s’agisse de l’immobilier neuf (avec les promoteurs et les lotisseurs représentatifs), de l’immobilier ancien (vendre avec une agence immobilière de qualité et acheter avec un chasseur immobilier expérimenté), des questions notariales (sécuriser un achat, régler une succession, etc.), de la vie en copropriété (un Salon - Solucop - va être organisé sur le sujet les 15 et 16 mais prochain), des aides à la rénovation énergétiques (comment améliorer son DPE), du financement des projets (taux bancaires, positionnement des banques), de la décoration des appartements ou des maisons (quelles tendances pour 2024), etc.

A cet égard, si le marché est quelque peu au ralenti, s’est trouvé « entre parenthèse » comme l’analyse l’expert Eric MASSAT (Dirigeant de Domicilium chasseur immobilier Toulouse), en phase « d’attentisme » relate Maitre CHESNELONG (notaire délégué au droit immobilier pour la Chambre des notaires de laHaute-Garonne), si « le parcours résidentiel fut à l’arrêt » en 2023 souligne Stéphane AUBAY (Président de la Fédération des promoteurs immobiliers Toulouse-Occitanie), avec une « forte baisse d’activité » cette année-là corrobore Samuel SOTUM (Président de la FNAIM Midi-Pyrénées) et si l’année 2024 sera plutôt « une année de transition » prédit le spécialiste développement Didier MONNET (directeur Adjoint chez Bien’ici), tous sont unanimes pour dire que le marche immobilier toulousain ne s’effondre pas - loin de là -, que les prix sont stables (contrairement au taux de crédits qui ont eux augmenté, mais se stabilisent à présent ; une baisse est même envisagée)… et que 2024 est un tournant synonyme d’opportunité !

En effet, « pour les candidats à l’acquisition, il faut chercher maintenant », ce sera plus difficile « quand l’activité va repartir » réellement et que « les biens intéressants partiront plus vite » (Maître CHESNELONG - Chambre des notaires 31), encore plus vite qu’aujourd’hui où, malgré le ralentissement observé, « l’activité reste soutenue » dans les quartiers les plus appréciés de l’hyper centre où, de façon générale, « il est vain d’attendre une baisse des prix » (Eric MASSAT - Domicilium chasseur immobilier Toulouse).

Idéalement, il faudrait certes « une politique plus volontariste » (Samuel SOTUM - Président de la FNAIM Midi-Pyrénées), comme toujours en réalité tant le logement en France nécessite, au-delà de la régulation naturelle du marché, une intervention des pouvoirs publics, des aides fiscales, etc., mais « des signaux positifs pour 2024 » existent, sont déjà-là et, « oui », cette année, « ce sera le moment » (Stéphane AUBAY - Président de la Fédération des promoteurs immobiliers Toulouse-Occitanie).

Nous partageons ces analyses au sens figuré, théorique (sur le fond) et au sens propre en vous les livrant aujourd’hui et en vous invitant à les découvrir et approfondir en détail dans ce fort riche numéro annuel du magazine Immobilier & Déco - La Dépêche, une référence en la matière.

Bonne découverte à toutes et à tous, chères et chers fidèles lectrices et lecteurs... et à bientôt !


vendredi 1 mars 2024

Actu Immo et Déco - Le numéro 84 du magazine toulousain "De fil en Déco" est paru : focus sur ce dernier numéro, riche en informations !

Dans son numéro de février-mars 2024, le magazine référence à TOULOUSE de la maison et de la décoration « De fil en Déco » fournit - comme à l’accoutumé – le plein d’idées pour un logement de qualité, les dernières tendances décoratives, un carnet d’adresse de professionnels de l’immobilier et du design performant.

Source d’idées décoratives et d’aménagement harmonieux, une maison familiale et lumineuse, très méditerranéenne, est mise à l’honneur, tout comme - changement d’univers - un chalet contemporain et cosy dans les Pyrénées.

Côté tendance, un article est consacré à l’art du tuftage (ou touffetage ou encore tufting), très en vogue désormais.

De Fil en Déco - février-mars 2024

Des conseils sont donnés pour optimiser son garage (lui aussi doit-être confortable !) et d’autres pour se doter d’une cuisine d’apparat.

Et bien sûr, forte de son expertise, l’équipe de De fil en Déco vous fait bénéficier d’un carnet d’adresse « aux petits oignons » de professionnels aguerris et reconnus :

-        une architecte d’intérieur pour l’aménagement de l’espace et sa mise en valeur : Cécile DERRIEN,  implantée dans le centre de TOULOUSE,

-        une entreprise et commerce de carrelage, située à MURET, pour des conseils personnalisés : CAMILLE Carrelage, 

-        une société experte en recherche de maison et d’appartement afin de réaliser en toute sécurité son projet immobilier : DOMICILIUM Chasseur Immobilier Toulouse, située dans le centre-ville Toulousain,

-      un pisciniste pour donner vie à un projet extérieur très recherché... en particulier avec les fortes chaleurs estivales : ATOLL Piscines basé à CASTELNAU d’ESTRETEFONDS, https://www.atoll-piscines.fr/

-        un spécialiste de la literie haut de gamme pour du sur-mesure alliant confort, fonctionnalité et modernité : Grand Litier situé à PORTET-SUR-GARONNE, 

-        un expert en store, carport, volet roulant et pergola afin de gérer au mieux le soleil et la lumière (conception, installation, automatisation et réparation) ; doté d’un showroom, DJstores est localisé à TOULOUSE,

-        etc.

De Fil en Déco, c’est sérieux, chaleureux…. et gratuit à la fois.

A ce prix, il faudrait donc certainement être fou de se priver d’une lecture de qualité, d’idées inventives, de recommandations professionnelles pertinentes, ou tout simplement de rêver un peu à un nouveau cocon, voire de s’y projeter avec le printemps qui arrive.

Alors, pour ceux qui ne l'ont pas récupéré dans une des bonnes adresses toulousaines de diffusion, le voici en ligne : De Fil en Déco février-mars 2024.

A toutes et à tous, bonne plongée dans l’univers de la maison avec ce numéro 84 du Mag référence de l’habitat et de la décoration… et à très bientôt pour un nouveau billet !


jeudi 1 février 2024

Droit de la transaction immobilière : agent immobilier et chasseur immobilier, des métiers proches, mais différents.

Le monde de la transaction immobilière est vaste et relativement complexe, les acteurs qui y jouent un rôle capital sont nombreux et parfois difficiles à différencier, tout au moins pour les non-initiés.

C’est la raison pour laquelle, en ce début d’année, où il semblerait que le marché immobilier se stabilise en termes de prêts bancaires et de prix de vente – potentiellement de bon augure pour un regain d’activité, un certain intérêt renouvelé des acquéreurs ? -, il nous semble opportun de rappeler à la fois les points communs et les divergences, plus exactement les spécificités des principaux professionnels de l’immobilier intervenant dans le domaine de la transaction que sont les agents immobiliers et les chasseurs immobiliers.

Agent immobilier et chasseur immobilier : des points communs…

Dans les deux cas, ces métiers sont réglementés, soumis à une même législation, en l’occurrence la loi Hoguet de 1970 (modifiée, complétée depuis), à laquelle s’ajoute d’autres dispositions du droit français mais au final concernant autant l’agent immo que le chasseur immo.

A ce titre, les deux doivent disposer d’une carte de transaction professionnelle ; sésame attribué sous certaines conditions (aptitudes, formations, etc.) par la chambre de commerce et d’industrie du département où est implanté l’agent et son agence immobilière ou le chasseur et sa société de chasse immobilière.

Ces spécialistes de la transaction immobilière doivent également détenir une assurance responsabilité civile professionnelle (RCP) afin de couvrir leurs activités transactionnelles.

Par ailleurs, chasseur immobilier et agent immobilier ne peuvent être rémunérés qu’à l’issu de leur mission, si celle-ci est dument remplie, lorsque intervient la signature d’un acte authentique de vente chez le notaire ; toute autre rémunération préalable étant totalement irrégulière et donc interdite.

Enfin, ladite mission doit s’accomplir dans le cadre d’un mandat qui respecte un certain nombre de critères imposés par les pouvoirs publics (entre autres, par la loi Hoguet précitée et son décret d’application) : état civil des parties, description du bien ou du projet, moyens mis en œuvre pour aboutir, honoraires prévus, durée du mandat, médiateur de la consommation, etc.

Il s’agira d’un mandat de vente pour un agent immobilier et d’un mandat de recherche pour un chasseur immobilier.

Par ailleurs, au-delà de ce cadre juridique similaire où ils exercent, leur connaissance du marché, des prix au m2 pratiqués selon les différents secteurs géographiques (communes et/ou quartiers) où ils interviennent, leur expertise des biens, leur capacité à exploiter les informations propres et nécessaires à une transaction immobilière sécurisée (décryptage de procès-verbaux d’Assemblée Générale, de règlement de copropriété, de diagnostics techniques obligatoires, de Plan Local D’urbanisme…), leur réseau de partenaires (architectes, diagnostiqueurs, notaires, courtiers, artisans du bâtiment, etc.) est également plus ou moins identique, doit être approchant en toute hypothèse s’ils sont comparés en fonction de leur ancienneté et expérience respective.

Pour autant ces métiers clés de l’immobilier, de la transaction immobilière, divergent aussi, ne sont pas assimilables, superposables.

Agent immobilier et chasseur immobilier : des différences…

Alors qu’agent immobilier correspond à une profession ancienne en France (la première agence immobilière - John Arthur ; aujourd'hui devenue l'agence TiffenCogé - voit le jour à Paris en 1818 ; elle connaitra un franc succès et fera un nombre d’émules « incalculable » depuis, tant dans la capitale qu’en province), celle de chasseur immobilier est au contraire relativement récente dans le paysage français puisque apparaissant (en provenance des Etats-Unis qui ont en la matière environ 25 ans d’avance) seulement au début des années 2000 (à Paris également avec les sociétés Flat Hunter et Côté Acheteur, puis immédiatement ensuite en province ; pour Toulouse et l’Occitanie qui nous intéresse de prime à bord, il s’agit de la Société Domicilium).

Mais outre cette différence d’âge, la vraie césure concerne l’approche du métier et le client qui mandate, ce pourquoi il sollicite un professionnel de l’immobilier et, de fait, la façon dont ce dernier va le servir, lui fournir sa prestation… par nature différente.

En effet, alors que l’agent immobilier vend un bien pour le compte d’un propriétaire dont le projet et de s’en séparer, le chasseur immobilier cherche un appartement ou une maison pour le compte d’un acquéreur.

Dans le premier cas, la démarche est de service (évaluer pertinemment le bien qui devra être vendu), mais surtout commerciale puisqu’il faut vendre/commercialiser ce bien immobilier (d’où la signature d’un mandat de vente, sus-évoqué) en le mettant en valeur, en ciblant la meilleure clientèle possible et en séduisant cette dernière opportunément. Le client de l’agent immobilier est le propriétaire, peu importe (sous réserve qu’il soit solvable) celui qui achètera étant entendu que l’objet de la transaction finale sera tel bien précis (appartement, maison, local, terrain, immeuble, etc.), objet du mandat initial.

L’agent immobilier connait bien sûr son client propriétaire, ses espoirs en termes de prix de vente final, mais doit surtout connaitre parfaitement le bien qu’il a à vendre pour en faire ressortir tous les attraits, le valoriser, être en mesure de répondre aux multiples questions que pourrait être amené à poser un candidat potentiel à l’achat.

Dans le second cas, la démarche est fondamentalement de service : conseiller sur la faisabilité du projet d’achat, puis chercher le bien correspondant au cahier des charges fixé, élaboré de concert entre le chasseur immobilier et son acheteur. Le client du chasseur immobilier est l’acheteur, peu importe que le bien acquis soit vendu par telle agence immobilière ou telle autre, par un particulier ou un notaire, par un marchand de bien ou un promoteur, etc. Ce bien n’est pas connu au départ, le chasseur doit le chercher sur la totalité du marché concerné/visé par son mandant.

Le chasseur immobilier quant à lui ne connait que son client acquéreur… mais parfaitement ; tout au moins doit-il en être ainsi s’il veut être pertinent dans ses recherches immobilières et propositions, mener à bien sa mission. Une fois l’appartement ou la maison rêvé dégoté… il doit alors être en mesure de l’évaluer le plus objectivement possible et entamer une négociation pertinente.

Au moment de la rencontre d’un vendeur et d’un acquéreur à propos de tel bien :

-        l’agent immobilier défendra les intérêts propres de son client, à savoir le propriétaire avec qui il a contractualisé sa relation, négociera au mieux les intérêts de ce dernier (vendre le plus cher possible), et c’est donc celui-ci qui (dans plus de 90% des cas) lui versera des honoraires contractualisés en amont dans le mandat de… vente, correspondant à son travail de commercialisation, diffusion d’annonces, visites effectuées, suivi du dossier de vente, etc.

Honoraires d'agence immobilière perçus « forcément » sous réserve que le bien à la vente ait bien été évalué et que celle-ci intervienne dans la durée du mandat (souvent un an pour y parvenir) ; si tel n’est pas ce visiteur qui achète, ce sera le suivant ou un autre encore ensuite.

-        le chasseur immobilier défendra de son côté les intérêts spécifiques de son client, en l’occurrence ceux de l’acquéreur lui ayant confié son projet immo, négociera là-aussi au mieux les intérêts de ce dernier, en l’espèce en évaluant au prix le plus juste le bien mis en vente retenu, en récoltant un maximum d’information sur ce dernier afin que l’achat soit réalisé en toute connaissance de cause et au final c’est donc l’acquéreur qui lui versera des honoraires, prévus dans le mandat de… recherche, correspondant à son travail de conseil en amont du projet, d’investigation, d’analyse des annonces répertoriés et vérifications des informations qu’elles contiennent (comme celles ensuite relatives à la copropriété où se trouve l’appartement si tel est ce type de bien qui est recherché), de pré-visites éventuelles et de visites, d’étude des diagnostics techniques obligatoires, etc.

Honoraires de chasseur immobilier faisant figure d'une rémunération au résultat au sens premier du terme… car s’il ne cherche pas (de façon exhaustive, quotidienne, etc.), n’active pas son réseau de partenaires, le chasseur immobilier ne pourra pas compter sur la chance, sur un bien « tombant du ciel » pour satisfaire son client.

Au final, dans une approche globale d’un projet immobilier, agent immobilier et chasseur immobilier se complètent (preuve aussi d’une différence certaine… mais intéressante selon le projet immobilier envisagé) et, si le professionnalisme est au rendez-vous, c’est dans l’intérêt même de leur client respectif : le vendeur d’un côté et l’acquéreur de l’autre.

Alors, si vous avez un projet immo en tête, selon la nature exacte de celui-ci, vous savez désormais ce qu'il vous reste à faire !


lundi 1 janvier 2024

2024… une année sous le signe du renouveau immobilier ou une continuité avec 2023 ? Toulouse Immobilier se veut optimiste !

2024, période de transition synonyme d’un horizon immobilier bouché… ce n’est pas certain !

Tout d’abord, en ce début d’année, comme il se doit, Toulouse Immobilier vous souhaite à toutes et tous, chères fidèles lectrices et chers non moins fidèles lecteurs, un opus le meilleur possible.

La santé bien sûr en fer de lance (car sans elle rien n’est envisageable) et puis de l’appétence, du désir… des projets donc, tant familiaux, professionnels… qu’immobiliers peut-être !

Le choix de vendre son appartement ou sa maison afin de financer un logement nouveau, une habitation principale plus grande ou à l’inverse plus petite selon que la famille s’agrandit ou se restreint peut-être un de ses projets, en l’occurrence ici un projet de vie important.

Plus « modestement » - mais en revanche pour les plus aisés financièrement…-, il peut s’agir aussi d’investir dans la pierre (valeur refuge s’il en est) via l’achat d’un studio, T1 ou T2 par exemple afin de se constituer un patrimoine, anticiper des revenus complémentaires pour sa retraite, transmettre le moment venu à ses enfants… et d’ici là bénéficier de revenus fonciers complémentaires à ces ressources mensuelles habituelles.

Et toujours pour les plus fortunés, le projet immobilier 2024 peut consister dans l’acquisition d’une résidence secondaire vers la méditerranée ou l’océan, ou bien dans les Pyrénées afin de prendre de l’altitude ou encore au cœur des riches campagnes environnantes que ce soit en direction du Lauragais, du Gers, du Lot, du Tarn ou Tarn-et-Garonne…

En étant localisé à TOULOUSE ou dans sa périphérie, c’est l’embarras du choix qui s’offre en la matière tant la Ville rose est bien située géographiquement pour combler toutes types d’aspirations.

Pour se faire, dans un climat immobilier au ralenti, être acquéreur, avoir la capacité pécuniaire de l’être, est une chance dans la mesure où les vendeurs rencontrent plus de difficultés pour trouver preneur ne serait-ce qu’en raison de la frilosité des banques à financer ceux qui aimeraient se projeter… mais ne peuvent satisfaire leurs envies, voire leurs besoins dans certains cas.

Il existe donc une fenêtre de tir réservée à ceux qui ont suffisamment les reins solides pour construire un projet.

En profiter est une aubaine… car à plus ou moins moyens termes, le marché redémarrera inévitablement (surtout dans une agglomération économiquement dynamique comme l’est TOULOUSE) et ce faisant le marché se tendra encore plus, rendant alors toujours plus difficile la finalisation d'un projet immobilier, quelle qu'en soit sa nature.

Et puis, une majorité d'indicateurs du moment permettent de penser que les taux bancaires vont se stabiliser dans le courant de l’année (process du reste déjà engagé)… ce qui va contribuer progressivement à rebooster le marché puisque ipso facto générer de la stabilité synonyme de sécurité.

Dans ce contexte général, de notre côté, fidèle au poste, nous allons poursuivre méthodiquement notre entreprise d’information immobilière afin de vous aider à prendre du recul et de la hauteur, afin que votre réflexion soit la mieux nourrit possible et qu'un horizon, se faisant, se dégage.

Toulouse  Immobilier - bonne année 2024

Comme dans beaucoup de domaines, a fortiori dans ceux évolutifs, dépendants de multiples facteurs conjoncturels et/ou structurels, et pour lesquels les sommes en jeux se révèlent être particulièrement significatives, la connaissance s’avère en effet La clé de voute.

Il va sans dire que tel est le cas pour un projet immobilier réussi, sécurisé.

Et pour se faire, au-delà de son propre savoir (que notre Blog Toulouse Immobilier s’efforce pour vous de renforcer, d’entretenir, d’actualiser, d’enrichir…), de sa propre expérience (lorsque tel est le cas via une vente immobilière et/ou un achat d’appartement ou de maison déjà effectués, a fortiori s’il y en a déjà eu plusieurs), l’aide de professionnels nous semble essentielle.

Que ce soit un agent immobilier pour les ventes, un chasseur immobilier pour les acquisitions, un courtier pour les financements/obtention de prêts, un notaire pour la sécurisation des actes juridiques, un architecte et des artisans pour construire, etc. tous sont, en effet, des acteurs du maeché essentiels au bon déroulement d’un projet, à sa finalisation dans les meilleures conditions.

A cet égard, nous ne manquerons donc pas d’y revenir au cours des prochains mois, d’illustrer concrètement cette nécessité, de vous communiquer en ce sens les coordonnées de professionnels expérimentés, aguerris et efficaces.

Mais d’ici là, Toulouse Immobilier vous adresse de nouveau (car il vaut mieux deux fois qu’une !) ces meilleurs vœux pour 2024, à vous tous et vos proches.


vendredi 1 décembre 2023

Un point sur le marché immobilier toulousain en cette fin d’année 2023.

Tous les acteurs du marché immobilier le disent, chiffres à l’appui, c’est un ralentissement, voire parfois un arrêt qui se manifeste pour certains biens (les moins prisés généralement) en cette fin d’année 2023.

La période des fêtes approchant (toujours traditionnellement calme) ne fait qu’amplifier ce phénomène qui se traduit par beaucoup moins de ventes d’appartements et de maisons.

Les acquéreurs sont moins nombreux, toujours plus attentistes, misant parfois sur une baisse des prix (l’espérant tout au moins), parfois privés de projets en raison de banques qui ne les suivent pas… quand bien même ils souhaiteraient acquérir un bien ou parce que les taux bancaires proposés constituent des freins dans le contexte économique inflationniste général.

Il en va de même des vendeurs qui considèrent - s’ils ne sont pas obligé de vendre pour cause de mutation, divorce, décès, famille qui s’agrandit ou à l’inverse se réduit avec le départ des enfants, etc. - assez souvent préférable d’attendre un regain du marché (à l’inverse des acheteurs, ils souhaitent même son embellie en termes de prix au m2), une saisonnalité meilleure après le passage des fêtes de Noël et du nouvel an, à savoir le début du printemps.

Mais s’agissant des prix, tous les professionnels - experts reconnus - que nous avons interrogés (agent immobilier côté vendeur et chasseur immobilier côté acquéreur, notaire également et courtier en prêt immobilier) nous confirment pour l’instant qu’ils demeurent stables sur la place toulousaine.

Il en va ainsi surtout des appartements situés dans les quartiers préférés des toulousaines et toulousains, en particulier dans le centre-ville historique (de Saint-Sernin à la place du Salin en passant par Capitole, les Carmes, la Dalbade, les quais de Garonne, le secteur Ozenne, Saint-Etienne, Saint-Georges), et des maisons localisées dans certains secteurs privilégiés où on les rencontrent le plus souvent tel que le bas de la Côte Pavée, le cœur du Busca ou encore les Chalets.

Les investisseurs sont également relativement actifs sur le marché.

En quête de studio, appartement T1 ou T2 (parfois d’immeuble pour les plus aisés), n’ayant pas en principe de problème de financement (soit parce qu’ils ont les fonds disponibles pour négocier au mieux, soit car leur banque leur prête l’argent nécessaire à la réalisation de leur investissement… les bons clients sont précieux !), ils savent que des opportunités peuvent se présenter dans un marché moins concurrentiel qu’à l’accoutumé et par ailleurs considèrent pouvoir potentiellement se retrouver en position de force quand les propriétaires sont dans l’obligation de se séparer de leur bien immobilier.

Encore faut-il pour eux dénicher la « perle rare », vérifier les tenants et aboutissants liés au Diagnostic de Performance Énergétique (eu égards aux interdictions de louer pouvant découler du DPE, soit dès à présent, soit à plus ou moins moyens termes), l’état de la copropriété, les travaux à y prévoir, le montant de l’impôt foncier, le bail déjà pratiqué si tel est le cas au moment de l’achat (marché tendu oblige il faudra alors se caler sur celui déjà pratiqué), procéder ainsi à des calculs de rentabilité efficients, etc. A cet égard, le chasseur immobilier Toulouse - estampillé comme tel car agissant sur ce terrain, le connaissant parfaitement - pourra être d’une grande utilité aux acquéreurs, tout comme l’agent immobilier toulousain permettra de conseiller au mieux les vendeurs, notamment pour évaluer avec pertinence leur bien, mettre en place une stratégie de commercialisation adaptée (chaque cas – type de bien, prestations offertes et localisation - étant différents, tout comme la situation individuelle intrinsèque de chaque propriétaire).

En conclusion, il est encore difficile de déterminer quel virage prendra le marché à la rentrée, mais entre ceux qui sont obligés de vendre, ceux qui peuvent encore acheter, se projeter et/ou investir (les périodes de crises permettent souvent aux plus riches de s’enrichir…), le fait que les taux bancaires devraient a priori se stabiliser et, de fait, générer de la sécurité, le fait également que Toulouse demeure un pôle d’emplois très important, un bassin économique porteur, une ville universitaire dynamique… il y a fort à parier que le marché redémarrera.

Certes peut-être lentement en début d’année, mais la pierre étant la valeur refuge par excellence, un Graal pour ceux qui ne sont pas encore propriétaires, au fil des mois l’activité immobilière reprendra, tout simplement car le logement, l’habitat est au cœur de la vie.

Bien sûr, nous scruterons attentivement dans les prochains moins les tendances exactes du marché, plus exactement des différents marchés immobiliers de l’agglomération toulousaine et de ses communes avoisinantes… pour ne pas manquer de vous informer au plus près, au plus juste.

Mais d’ici là, bien qu’en avance (enfin... Toulouse est déjà décorée des parures de Noël ; ci-après sur les allées Jean-Jaures où est ouvert depuis plus d'une semaine un marché de Noël), nous profitons de ce dernier article en 2023 pour vous souhaiter à tous, fidèles lectrices et lecteurs, de très belles fêtes de fin d’année… qui approchent à grands pas pour le bonheur des petits… et des grands !

Noel Toulouse


mercredi 1 novembre 2023

Info pratique - Immobilier pour tous : les derniers indices en matière locative - IRL, ICC, ILC ou ILAT - à appliquer côté bailleur ou à connaitre coté locataire.

Louer un bien implique de respecter les indices applicables en la matière - IRL, ICC, ILC et ILAT -, que ce soit lors de la mise en location de ce bien (appartement, maison, local commercial, local professionnel) lors de la signature du bail ou lors de la révision de ce dernier le moment venu.

A cet égard, ces indices suivants le contexte économique, par nature évolutif, ils sont actualisés, et cela de façon trimestrielle.

Du côté des bailleurs comme du côté des locataires, il s’avère donc impératif de les connaître afin de se conformer à la réglementation s’agissant des propriétaires donnant à bail et afin de se protéger au mieux pour ce qui est des occupants qui louent.

En ce sens, voici les deniers indices applicables :

- en ce qui concerne l’IRL - l’indice de référence des loyers -, au troisième trimestre de cette année 2023, selon sa publication au Journal Officiel récente du 14 octobre dernier, il atteint en métropole le niveau de 141,03.

- pour ce qui est de l’ICC - l’indice du coût de la construction des immeubles à usage d’habitation -, il s’établit au deuxième trimestre de l’année en cours à 2123 (en vertu d’une publication au JO en date du 30 septembre 2023).

- concernant l’ILC - l’indice des loyers commerciaux -, il est fixé au deuxième trimestre 2023 à 131,81 (conformément à une publication au JORF du, là encore, 30 septembre dernier).

- pour terminer, s’agissant de l’ILAT - l’indice des loyers des activités tertiaires -, il s’établit au deuxième trimestre de cette année à 130,64 (parution au Journal Officiel de la République Française du 30 septembre 2023).

Il ne vous reste donc plus qu’à ajuster vos contrats de location en cours et/ou en signer de nouveau via ses nouvelles références.


dimanche 1 octobre 2023

Droit Immobilier - Bon à savoir : le législateur maintient pour un temps le dispositif de plafonnement de revalorisation des indices permettant la revalorisation des loyers.

Hausse des prix, conjoncture inflationniste : la protection des locataires organisée par les pouvoirs publics.

En raison d’un contexte économique marqué par une inflation toujours prégnante, à défaut d’être galopante, l’Etat a décidé au cours de l’été de prolonger les décisions prises un an avant en faveur du pouvoir d’achat qui visaient à protéger les consommateurs en matière de loyers.

En ce sens les « boucliers loyers » prévus le 16 août 2022 par la Loi n° 2022-1158 portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat ont été reconduit par la Loi n° 2023-568 du 7 juillet 2023 maintenant provisoirement un dispositif de plafonnement de revalorisation de la variation annuelle des indices locatifs (question sur laquelle nous nous attelons régulièrement afin d’aider les bailleurs et locataires en faisant état de l’évolution des indices applicables ; à l’instar de notre billet du mois d’avril dernier intitulé : « Information juridique : propriétaire bailleur ou locataire, il convient d’avoir connaissance des indices IRL, ICC, ILC ou ILAT applicables pour louer correctement un bien ou le prendre à la location en toute connaissance de cause »).

Ainsi, le titre 1er de la Loi de 2022 consacré à la « Protection du niveau de vie des Français » prévoyait un article 14 aux termes duquel :

« La variation annuelle de l'indice des loyers commerciaux, publié par l'Institut national de la statistique et des études économiques, prise en compte pour la révision du loyer applicable aux petites et moyennes entreprises ne peut excéder 3,5 % pour les trimestres compris entre le deuxième trimestre 2022 et le premier trimestre 2023. Le plafonnement de la variation annuelle est définitivement acquis et la majoration ou la diminution de loyer consécutive à une révision postérieure ne peut prendre en compte la part de variation de l'indice des loyers commerciaux supérieure à 3,5 % sur cette même période.

Les petites et moyennes entreprises mentionnées au premier alinéa du présent article répondent à la définition de l'annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d'aide compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité ».

Loyer - protection des consommateurs - IRL - inflation

La loi précitée du 7 juillet dernier proroge les délais en remplaçant 2023 par 2024.

De la même manière, l’article 12 disposait :

« I. -A.-Pour 2022, par anticipation et en remplacement de la revalorisation annuelle prévue à l'article L. 823-4 du code de la construction et de l'habitation, les paramètres mentionnés au même article L. 823-4 sont revalorisés le 1er juillet 2022 de 3,5 % pour toutes les aides mentionnées à l'article L. 821-1 du même code.
B.-L'article L. 823-4 du code de la construction et de l'habitation est complété par un alinéa ainsi rédigé :


« La date de l'indice de référence des loyers prise en compte pour cette révision est celle du deuxième trimestre de l'année en cours. »


II.-Pour la fixation des indices de référence des loyers entre le troisième trimestre de l'année 2022 et le deuxième trimestre de l'année 2023, la variation en glissement annuel de l'indice de référence des loyers ne peut excéder 3,5 %.


III.-Par dérogation au II, dans les collectivités régies par l'article 73 de la Constitution, pour la fixation des indices de référence des loyers entre le troisième trimestre de l'année 2022 et le deuxième trimestre de l'année 2023, la variation en glissement annuel de l'indice de référence des loyers ne peut excéder 2,5 %.


IV.-Dans la collectivité de Corse, pour la fixation des indices de référence des loyers entre le troisième trimestre de l'année 2022 et le deuxième trimestre de l'année 2023, le représentant de l'Etat peut, par arrêté, moduler, dans la limite de 1,5 point de pourcentage, la variation mentionnée au II.

Cette modulation est opérée après consultation pour avis de l'assemblée de Corse.
Elle prend en compte les critères suivants :

1° Les caractéristiques démographiques et sociales de la population locale, dont le taux de pauvreté de la collectivité de Corse, entendu comme la part de la population dont le revenu est inférieur à 60 % du revenu médian ;

2° L'existence d'un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements entraînant des difficultés sérieuses d'accès au logement sur l'ensemble du parc résidentiel existant, qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d'acquisition des logements anciens ou le nombre élevé de demandes de logement par rapport au nombre d'emménagements annuels dans le parc locatif social ;

3° L'écart entre l'inflation annuelle constatée en France métropolitaine et celle constatée sur le territoire de la collectivité de Corse.

Ces critères sont précisés par arrêté du ministre chargé de la transition écologique.

V.-Les II à IV sont applicables à la fixation de l'indice de référence des loyers par dérogation aux dispositions suivantes :

1° Le deuxième alinéa du I de l'article 17-1 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 ;

2° Les huitième et dernier alinéas de l'article 17-2 de la même loi ;

3° Le deuxième alinéa de l'article L. 411-11 du code rural et de la pêche maritime ;

4° L'article 7 de la loi n° 84-595 du 12 juillet 1984 définissant la location-accession à la propriété immobilière ;

5° Les dixième et dernier alinéas du VI de l'article 140 de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique ;

6° Le premier alinéa de l'article L. 353-9-2 du code de la construction et de l'habitation ;

7° Le premier alinéa de l'article L. 353-9-3 du même code ;

8° L'avant-dernier de l'article L. 442-1 dudit code ;

9° Le V de l'article L. 445-3 du même code ;

10° Le deuxième alinéa de l'article L. 445-3-1 du même code ».

La loi sus-évoquée du 7 juillet dernier prolonge également les délais, opère un même décalage, en substituant 2023 par 2024 :

 

« 1° Au II, les mots : « deuxième trimestre de l'année 2023 » sont remplacés par les mots : « premier trimestre de l'année 2024 » ;

2° Au III, les mots : « deuxième trimestre de l'année 2023 » sont remplacés par les mots : « premier trimestre de l'année 2024 » ;

3° Au premier alinéa du IV, les mots : « deuxième trimestre de l'année 2023 » sont remplacés par les mots : « premier trimestre de l'année 2024 ».


lundi 11 septembre 2023

Alerte info : Le salon de l'immobilier version automnale, couplé au salon de l’habitat, se tiendra cette année du 29 septembre au 1er octobre.

Information pratique : L’immobilier et l’habitat ont leur salon… pour accueillir les acheteurs et vendeurs d’un appartement ou d’une maison, ou simplement ceux qui désirent s’informer de l’évolution du marché, des tendances du moment, des perspectives à envisager, des solutions à trouver.

En cette rentrée où le marché de l’immobilier connait un ralentissement du volume des transactions - mais pas des prix à proprement parler s’agissant du centre-ville toulousain tout au moins -, un attentisme plus important qu’au début de l’année 2023, pour ne pas dire un frein s’agissant de quelques secteurs géographiques et parcs immobiliers les moins prisés - une des raisons étant la difficulté pour les primo-accédant d’obtenir des crédits (la hausse des taux l’explique, mais surtout la frilosité des banques…) -, s’y intéresser de plus près, en appréhender in concreto les évolutions, semblent réellement pertinent.

Quoi de mieux pour se faire – si ce n’est d’avoir déjà la chance de connaitre spécifiquement un expert local du marché immobilier toulousain – que d’aller prendre le pouls de ce marché au salon de l’immobilier qui réunit beaucoup d’acteurs, de professionnel du secteur.

Comme lors de la précédente édition, il se tiendra au MEETT, le nouveau Parc des Expositions, Centre de Conventions et Congrès situé à AUSSONNE (Concorde Avenue).

Les dates à mentionner d’ores et déjà sur vos agendas : du vendredi 29 septembre au dimanche 1er octobre inclus (du 28 pour le salon de l’Habitat) avec une traditionnelle nocturne le vendredi.

Qui plus est, cet emblématique salon de l’Immobilier étant couplé à celui de l’Habitat, le déplacement en vaudra doublement la peine !

Alors que le second permet de penser ou repenser ses équipements, ses aménagements, d’envisager des rénovations, le premier plus classique offre la possibilité de s’informer via des conférences et des tables rondes (sur la fiscalité, la transmission de patrimoine, les problématiques d’énergies, les règles de copropriétés, etc.), de faire le point sur les taux bancaires et ses capacités financières en rencontrant les représentants de la plupart des banques de la place toulousaine, d’observer quelques exemples de biens à vendre exposés par des agences immobilières de la Haute-Garonne, etc.

L’affiche - au propre et au figuré - est belle…

 Salon de l'Habitat - Salon de l'Immobilier Toulouse 2023

alors ne manquez pas ce rendez-vous !


vendredi 1 septembre 2023

Urbanisme : du mouvement, de la vie... ça bouge à Toulouse !

Urbanisme : ça bouge à Toulouse !

En cette rentrée de septembre, un événement colossal a eu lieu (hier 31 août), préparé de longue date et toujours en cours puisqu’il se clôturera en 2027 : le déplacement du Monument aux Morts… rien que ça !

Ce Monument emblématique à la Gloire des Combattants se trouvant exactement sur le passage de la future ligne de métro (ligne C), il était nécessaire pour la construction de celle-ci de renforcer les fondations afin de supporter sans danger ce mastodonte d’environ 940 tonnes (…) - creuser un tunnel dessous se révélant trop dangereux - et pour ce faire de le déplacer, soit provisoirement, soit définitivement.

Monument aux Morts - quartier Dupuy

L’idée initiale du groupe Tisséo était de l’implanter plusieurs dizaines de mètres plus loin - lui offrir une nouvelle vie si l’on peut dire en parlant d’un monument aux… morts - en le reculant sur les allées Forain-François Verdier.

Mais cela impliquant d’abattre environ 50 platanes, un collectif de riverains s’y est vivement opposé.

Enserré dans une armature géante en fer, puis soulevé à un peu plus de 1,50 m du sol, le Monument placé sur une plateforme a effectué une rotation de 90 degrés pour pouvoir passer entre les arbres des allées et a « roulé » très lentement sur la plateforme pour se poser 35 mètres en retrait de son emplacement initial.

Monument aux morts déplacé

Il retrouvera ce dernier en 2027 après la création de la nouvelle station de Métro François Verdier où se croiserons la ligne B actuelle et la future ligne C.

Ce projet pharaonique réalisé par l’entreprise Bouygues TP régions France, au cout de plus de 7 millions TTC d’Euros, prouve si besoin était qu’en matière architecturale tout, ou presque, est possible… à condition d’y mettre les moyens, tant humains (et l’ingéniosité qui va avec) que financiers…

Moins spectaculaire, mais tout aussi synonyme de changement au quotidien pour la vie des toulousaines et toulousains, la ville poursuit son embellissement avec la transformation de plusieurs rues du centre.

Ce fut le cas, par exemple, avec la rue Gambetta, avec la Place Saint-Sernin, avec la Place Saint-pierre et la Promenade Henri-Martin, les allées Jean-Jaures, la rue de Bayard et le parvis de la gare, etc. c’est désormais autour de la rue Croix-Baragnon et de la rue Boulbonne, ainsi que de la rue Valade et Place Anatole France (entre autres !) d’être en chantier.

Réaménagement rue Valade

Réaménagement Place Anatole France

Les transformations prévues dans les deux cas visent, comme pour les précédentes évolutions des voiries de la Ville rose, de donner plus de place aux piétons (avec des trottoirs élargis) et cyclistes (priorité à la mobilité douce), de minimiser la circulation des véhicules (haros autant que possible sur la pollution), d’embellir les lieux en les végétalisant (implantations de plusieurs essences d’arbres : frêne, tilleul, saphora), en les pavant et en y installant un nouveau mobilier urbain (chaises, bancs, boites à livres, corbeilles, accroches-vélos, conteneurs pour les déchets enterrés) et en les dotant d’un nouvel éclairage (plus moderne et économe).

Ce réaménagement de l’espace public, sa mise en valeur pour une ville plus verte, moins polluée, verra le jour courant 2024.

Et d’ici là, d’autres transformations urbaines vont avoir lieu… que nous ne manquerons pas, bien sûr, d’évoquer, de vous relater… tant cette histoire de la ville, toujours en mouvement, rend notre environnement citadin plus agréable.

Et puisque c’est la rentrée - pour les petits et les grands -, nous vous souhaitons à tous, chers lectrices et lecteurs (ainsi qu’à vos enfants), du courage, de l’énergie et de l’envie !


samedi 1 juillet 2023

Jurisprudence immobilière : offre d’achat au prix d’un bien immobilier et rétractation. Des relations du vendeur et de l’acquéreur avant la signature d’une promesse de vente.

Droit - Veille jurisprudentielle : L’offre d’achat au prix d’un bien immobilier par l’acquéreur n’empêche pas le propriétaire vendeur de se rétracter.

C’est ce que viennent de juger (le 11 mai dernier) les conseillers de la Cour de Cassation, précisant si besoin était que ledit vendeur - bien qu’ayant initialement accepté l’offre - n’avait pas commis de faute et, de bon droit, avait céder son bien à un autre acheteur.

La lettre d’intention d’achat de l’acquéreur débouté prévoyait qu’en cas d’acceptation de son offre une promesse de vente serait signée (précisant de façon classique les diverses modalités de la transaction, les conditions suspensives de financement, de droit de préemption, etc.), conduisant ensuite à la réitération de l’acte, à la signature de l’acte authentique (définitif) de vente.

Cet acquéreur n’ayant pas respecté le rendez-vous de signature prévu en l’Etude notariale, la partie venderesse décida de vendre son bien à un nouvel acheteur.

La contestation de ce choix - et jusqu’en cassation donc - par l’acquéreur initial, arguant que le vendeur ne pouvait se rétracter puisqu’il existait un engagement de sa part, un accord tant sur la chose que sur le prix, fut écarter par la plus haute juridiction française de l’ordre judiciaire.

Celle-ci retient en effet qu’une offre d’achat imprécise ne peut être assimilé à un contrat de vente parfait.

Une telle lettre d’intention d’achat relève en fait toujours de simples pourparlers, d’éléments de discussion, d’une logique encore de négociation potentielle.

Seul un acte sous seing privé - par nature précis, fixant dans le détail les conditions de la vente, figeant la décision commune des parties, leur accord mutuel - empêche le vendeur de se rétracter (l’acquéreur en revanche dispose d’un délai de 10 jours calendaires pour le faire à compter du lendemain de la première présentation de la lettre recommandée – aujourd’hui le plus souvent par voie électronique - notifiant la promesse de vente ou, le cas échéant, de sa remise en main propre).

Lequel le fait donc à bon droit puisque l’acquéreur (seulement potentiel donc au stade de l’offre) n’a pas cru bon devoir se présenter au rendez-vous de l’étude notariale pour acter dans une promesse de vente sa volonté précise, ni même fournir des explications au vendeur, lui donner des nouvelles quant à ses… intentions.

 

R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E

AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS

ARRÊT DE LA COUR DE CASSATION, TROISIÈME CHAMBRE CIVILE, DU 11 MAI 2023

1°/ M. [M] [O], domicilié [Adresse 1],

2°/ la société Adam'Invest, société par actions simplifiée, dont le siège est [Adresse 5], ont formé le pourvoi n° Y 22-11.287 contre l'arrêt rendu le 30 novembre 2021 par la cour d'appel d'Aix-en-Provence (chambre 1-1), dans le litige les opposant :

1°/ à Mme [I] [K], épouse [R], domiciliée [Adresse 3],

2°/ à Mme [N] [W], domiciliée [Adresse 6],

3°/ à la société Espace immobilier, société à responsabilité limitée, dont le siège est [Adresse 4], dont le siège social était précédemment [Adresse 2], défenderesses à la cassation.

Les demandeurs invoquent, à l'appui de leur pourvoi, un moyen de cassation. Le dossier a été communiqué au procureur général.

Sur le rapport de M. Delbano, conseiller doyen, les observations de la SARL Matuchansky, Poupot et Valdelièvre, avocat de M. [O] et de la société Adam'Invest, de la SAS Boulloche, Colin, Stoclet et Associés, avocat de Mme [W], de la SCP Fabiani, Luc-Thaler et Pinatel, avocat de Mme [R], après débats en l'audience publique du 21 mars 2023 où étaient présents Mme Teiller, président, M. Delbano, conseiller doyen rapporteur, M. Boyer, conseiller, et Mme Letourneur, greffier de chambre, la troisième chambre civile de la Cour de cassation, composée des président et conseillers précités, après en avoir délibéré conformément à la loi, a rendu le présent arrêt.

Désistement partiel

1. Il est donné acte à M. [O] et à la société Adam'Invest du désistement de leur pourvoi en ce qu'il est dirigé contre la société Espace immobilier.

Faits et procédure

2. Selon l'arrêt attaqué (Aix-en-Provence, 30 novembre 2021), Mmes [R] et [W] ont donné à l'agence Espace immobilier mandat de vendre un bien immobilier leur appartenant.

3. Le 9 décembre 2014, M. [O] a établi une lettre d'intention d'achat pour le prix de 424 000 euros, acceptée le même jour par les venderesses.

4. M. [O] ne s'est pas présenté aux deux rendez-vous fixés par le notaire des venderesses pour signer l'acte sous seing privé prévu dans la lettre du 9 décembre 2014.

5. Le 4 juin 2015, le bien a été vendu à des tiers pour le prix de 353 000 euros.

6. Se plaignant d'avoir été injustement évincés de cette opération qui devait leur permettre de construire des logements collectifs, M. [O] et la société Adam'Invest, dont il est le gérant, ont assigné Mmes [R] et [W] en indemnisation d'une perte de chance évaluée à la somme de 1 435 845 euros.

Examen du moyen

Enoncé du moyen

7. M. [O] et la société Adam'Invest font grief à l'arrêt de rejeter leurs demandes, alors :

« 1°/ qu'une vente est formée entre les parties dès lors que l'offre d'achat de la chose concernée à un certain prix est acceptée par son propriétaire ; que la cour d'appel a elle-même constaté qu'après avoir visité l'immeuble appartenant à mesdames [R] et [W], par l'intermédiaire de l'agent immobilier auquel ces dernières avaient confié un mandat exclusif, monsieur [O] avait, s'agissant de ce bien, « formulé une offre écrite d'achat pour un prix de 424 000 €, par lettre d'intention du 9 décembre 2014 qui a été acceptée le jour même par les propriétaires » , ce dont il résultait que la vente de cet immeuble était formée entre les parties dès le 9 décembre 2014 ; qu'en retenant néanmoins que la vente n'était pas encore formée à cette date, la cour d'appel, qui n'a pas tiré les conséquences légales de ses propres constatations, a violé les articles 1583 et 1589 du code civil, ensemble l'article 1101 du même code, dans sa rédaction antérieure à l'ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016 ;

2°/ qu'une vente est formée entre les parties dès lors qu'elles sont convenues de la chose et du prix, indépendamment du renvoi à un acte à établir postérieurement pour préciser les modalités de la vente et d'éventuelles conditions suspensives ; qu'en se fondant néanmoins, pour écarter l'existence d'une vente entre, d'une part, mesdames [R] et [W], d'autre part, monsieur [O], malgré l'acceptation par les premières de l'offre émise par le second dans sa lettre d'intention d'achat, sur la considération que cette lettre comportait la mention qu'en cas d'acceptation de l'offre, un acte sous seing privé serait établi pour préciser les modalités de la vente et des conditions suspensives, la cour d'appel, qui s'est déterminée par un motif impropre à exclure l'existence de la vente litigieuse, a violé les textes précités ;

3°/ que la lettre d'intention d'achat susmentionnée, comportant l'offre émise le 9 décembre 2014 par monsieur [O] en faveur de la vente de l'immeuble appartenant à mesdames [R] et [W] au prix de 424 000 euros, avait été signée tant par l'acquéreur que par les venderesses ; que monsieur [O] avait, avant sa signature manuscrite, porté sur le document la mention « Bon pour achat au prix de 424 000 € agence comprise » et chacune des deux venderesses la mention, manuscrite, « Bon pour acceptation de la vente au prix de 424 000 € agence comprise », avant de signer également, chacune, ce document ; que si ladite lettre comportait aussi la mention selon laquelle la « vente si elle intervient aura lieux (sic) aux conditions ordinaires et de droit. En cas d'acceptation de la présente offre, un acte sous seing privé sera établi pour préciser toutes les modalités de la vente et l'ensemble des conditions suspensives particulières », il ressortait des termes clairs et précis de cette même lettre et, particulièrement, des mentions manuscrites des parties, que ces dernières n'avaient pas subordonné la formation de la vente à l'établissement d'un acte sous seing privé, et qu'un tel acte n'était envisagé que pour préciser de simples modalités de la vente et d'éventuelles conditions suspensives ; qu'en estimant qu'il résultait de la dernière mention précitée que la vente n'était pas encore formée à la date du 9 décembre 2014 et qu'elle devait être « consacrée » par un acte sous seing privé, la cour d'appel, qui a méconnu les termes clairs et précis de la lettre précitée, a violé l'obligation faite au juge de ne pas dénaturer l'écrit qui lui est soumis ;

4°/ que l'acceptation d'une offre, dont découle la formation d'un contrat, ne peut être regardée comme caduque par l'acceptant du fait du silence de l'offrant pendant un certain temps ; qu'en estimant néanmoins, pour débouter monsieur [O] de sa demande indemnitaire, que les venderesses avaient légitimement pu considérer, compte tenu du silence de monsieur [O] de janvier à juillet 2014, que l'acceptation de l'offre d'achat était caduque, la cour d'appel a violé l'article 1101 ancien du code civil. »

Réponse de la Cour

8. La cour d'appel a relevé que la lettre d'intention d'achat stipulait qu'en cas d'acceptation de l'offre, un acte sous seing privé serait établi pour préciser toutes les modalités de la vente et l'ensemble des conditions suspensives particulières.

9. Elle a retenu, par une interprétation souveraine, exclusive de dénaturation, du document du 9 décembre 2014, que son ambiguïté rendait nécessaire, que l'existence de la vente était subordonnée à la rédaction d'un acte sous seing privé.

10. Elle en a exactement déduit que l'acceptation, par Mmes [R] et [W], d'une offre d'achat pour le prix de 424 000 euros, qui était imprécise, ne constituait pas un contrat de vente parfait, mais relevait de pourparlers contractuels.

11. Ayant constaté, par motifs propres et adoptés, que M. [O] ne s'était pas présenté aux deux rendez-vous de signature de l'acte prévus dans la lettre d'intention d'achat, qu'il ne s'était pas manifesté auprès du notaire ou de Mmes [R] et [W] pour rédiger un acte notarié et qu'il ne contestait pas avoir informé l'agence immobilière qu'il souhaitait faire une nouvelle offre pour le prix de 370 000 euros, la cour d'appel a pu en déduire, abstraction faite d'un motif surabondant relatif à la caducité de l'acceptation de l'offre, que Mmes [R] et [W] n'avaient pas commis de faute en remettant le bien en vente six mois plus tard et que la demande en paiement de dommages et intérêts de M. [O] devait être rejetée.

12. Le moyen, inopérant en sa première branche, n'est pas fondé pour le surplus.

PAR CES MOTIFS, la Cour :

REJETTE le pourvoi ;

Condamne M. [O] et la société Adam'Invest aux dépens ;

En application de l'article 700 du code de procédure civile, rejette la demande de M. [O] et de la société Adam'Invest, condamne M. [O] à payer à Mme [R] la somme de 3 000 euros et condamne M. [O] et la société Adam'Invest, ensemble, à payer à Mme [W] la somme de 3 000 euros ;

Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, troisième chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du onze mai deux mille vingt-trois.

Cour de cassation

Troisième Chambre civile

Audience publique du jeudi 11 mai 2023

Inédit - Non publié au bulletin

Mme Teiller, présidente

SARL Matuchansky, Poupot et Valdelièvre, SAS Boulloche, Colin, Stoclet et Associés, SCP Fabiani, Luc-Thaler et Pinatel, SCP Lyon-Caen et Thiriez (avocats).

 
Cet arrêt n° 313 F-D de la Cour de Cassation peut être consulté sur le site gouvernemental Légifrance au numéro de pourvoi : Y 22-11.287


jeudi 1 juin 2023

Droit Immobilier - Veille jurisprudentielle : un professionnel de la transaction immobilière titulaire de la carte T - agent immobilier ou chasseur immobilier - oui. Mais quid, dans ce secteur d’activité, du statut d’agent commercial ?

Jurisprudence : Qu’en est-il juridiquement de l’agent commercial en immobilier, de ce collaborateur-négociateur de l’agence immobilière ou de la société de chasse immobilière ?

La Chambre commerciale financière et économique de la Cour de Cassation dans un arrêt extrêmement récent du 10 mai dernier rappelle, en référence à la combinaison des articles L. 134-1 du code de commerce, 4, alinéas 1 et 2, de la loi n°70-9 du 2 janvier 1970 réglementant les conditions d'exercice des activités relatives à certaines opérations portant sur les immeubles et les fonds de commerce et 9 du décret n°72-678 du 20 juillet 1972 fixant les conditions d'application de cette législation, que « le titulaire de la carte professionnelle prévue à l'article 3 de la loi précitée a la possibilité d’habiliter une personne à négocier, s’entremettre ou s'engager pour son compte, si celle-ci justifie de l'attestation visée à l'article 9 du décret précité ou si celle-ci est elle-même titulaire de la carte professionnelle et que le statut des agents commerciaux lui est alors applicable ».

Et de préciser que « l’application du statut d'agent commercial ne dépend ni de la volonté exprimée par les parties dans le contrat ni de la dénomination qu’elles ont donnée à leur convention, mais des conditions dans lesquelles l’activité est effectivement exercée ».

Nous mettons en lumière aujourd’hui cette jurisprudence tant le recours aux agents commerciaux s’avère monnaie courante dans le secteur de l’immobilier et que savoir à qui l’on s’adresse dans le cadre d’un projet de vente ou d’achat d’appartement ou de maison se révèle être important…

En effet, des agences immobilières - travaillant en franchise ou pas, indépendantes ou au contraire affiliées à un réseau - et des sociétés de mandataires recrutent à tour de bras du personnel pour multiplier leur chance d’obtenir des mandats de ventes et commercialiser ainsi un maximum de biens ; schéma que reproduit aussi désormais certaines sociétés de chasseurs immobiliers pour tenter de signer le plus grand nombre possible de mandats de recherche… alors même que dans cette seconde approche du marché immobilier, le service sur-mesure, particularisé, ne se prête guère à une logique commerciale quantitative de « rentrer de mandat » où il convient d’avoir et d’écouler du stock.

En toute hypothèse, dans les deux cas, la qualité n’est pas forcément au rendez-vous, ne peut que difficilement l’être.

Le défaut de suivi des personnes recrutées (souvent à distance du détenteur de la Carte T), leur manque de qualification et de formation, leur carence souvent criante en matière d’expérience, de possibilités de conseiller utilement, font de ces « agents immobiliers » au rabais ou « chasseurs immobiliers » trop novices des acteurs peu fiables pour mener à bien des projets d’envergure, souvent des projets de vie, impliquant des sommes financières très importantes.

Bien choisir le professionnel qui vous accompagnera - agent immo ou chasseur immo - s’avère la première étape pour, ensuite, bien vendre (au juste prix et dans un délai cohérent) ou bien acheter (au prix du marché, de façon sécure).

 
R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E

                                    AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS


La Société générale immobilier patrimonial (SGIP), société par actions simplifiée, dont le siège est [Adresse 2], anciennement dénommée Primaxia, a formé le pourvoi n° P 21-23.533 contre l'arrêt rendu le 30 septembre 2021 par la cour d'appel de Versailles (12e chambre), dans le litige l'opposant à la société Bertrand-Demanes (BDM), société à responsabilité limitée, dont le siège est [Adresse 1], défenderesse à la cassation.

La demanderesse invoque, à l'appui de son pourvoi, un moyen de cassation.

Le dossier a été communiqué au procureur général.

Sur le rapport de Mme Bellino, conseiller référendaire, les observations de la SCP Célice, Texidor, Périer, avocat de la Société générale immobilier patrimonial, de la SCP Gaschignard, Loiseau et Massignon, avocat de la société Bertrand-Demanes, et l'avis de Mme Texier, avocat général, après débats en l'audience publique du 21 mars 2023 où étaient présents M. Vigneau, président, Mme Bellino, conseiller référendaire rapporteur, Mme Darbois, conseiller doyen, Mmes Poillot-Peruzzetto, Champalaune, Michel-Amsellem, conseillers, Mme Comte, M. Regis, conseillers référendaires, Mme Texier, avocat général, et Mme Labat, greffier de chambre,

La chambre commerciale, financière et économique de la Cour de cassation, composée, en application de l'article R. 431-5 du code de l'organisation judiciaire, des président et conseillers précités, après en avoir délibéré conformément à la loi, a rendu le présent arrêt ;


Faits et procédure

1. Selon l'arrêt attaqué (Versailles, 30 septembre 2021), la société Primaxia, devenue Société générale immobilier patrimonial (la société SGIP), qui commercialise des programmes immobiliers pour le compte de promoteurs, a conclu un partenariat avec les banques Société générale et Crédit du Nord par lequel celles-ci lui confiaient la mission de vendre une sélection de biens immobiliers à des clients qu'elles lui adressaient.

2. Le 31 octobre 2005, la société SGIP a confié à la société Bertrand-Demanes (la société BDM) un premier « mandat commercial » pour une durée d'une année, ensuite reconduit. Le 1er janvier 2013, elle lui a confié un second mandat, pour les clients adressés par la société Crédit du Nord.

3. En mars 2018, la société SGIP a informé la société BDM de sa décision de mettre unilatéralement fin à ces deux mandats. Cette résiliation a été confirmée par lettres recommandées du 20 avril suivant, avec prise d'effet respectivement les 31 octobre et 31 décembre 2018. La société BDM a alors sollicité l'indemnité compensatrice prévue à l'article L. 134-12 du code de commerce.

4. La société SGIP ayant contesté à la société BDM le bénéfice du statut d'agent commercial, celle-ci l'a assignée en paiement d'une indemnité compensatrice de fin de contrat.

Examen du moyen

Sur le moyen, pris en sa première branche

Enoncé du moyen

5. La société SGIP fait grief à l'arrêt de rejeter sa demande tendant à dire que le statut d'agent commercial fixé par les articles L. 134-1 et suivants du code de commerce n'est pas applicable à la société BDM, de dire bien fondée la demande de cette dernière, de la condamner à lui verser l'indemnité compensatrice prévue à l'article L. 134-12 du code de commerce et de la condamner à payer la somme de 246 238,67 euros au titre de l'indemnité de rupture des contrats d'agent commercial, alors « que seules peuvent être habilitées, en vue de la négociation ou du démarchage par le titulaire d'une carte professionnelle d'agent immobilier, des personnes physiques ; que, partant, le statut des agents commerciaux n'est pas applicable à une personne morale exerçant une activité soumise à la loi n° 70-9 du 2 janvier 1970, dite loi Hoguet, dans le cadre d'un mandat confié par le titulaire d'une carte professionnelle d'agent immobilier ; qu'en jugeant le contraire, pour en déduire que la rupture des mandats confiés par la SGIP à la société BDM ouvrait à cette dernière le droit de percevoir l'indemnité compensatrice prévue par le statut des agents commerciaux, la cour d'appel a violé l'article L. 134-12 du code de commerce, par fausse application, l'article L. 134-1 alinéa 2, par refus d'application, et les articles 4 de la loi n° 70-9 du 2 janvier 1970 et 9 du décret n° 72-678 du 20 juillet 1972, par fausse interprétation. »

Réponse de la Cour

6. Il résulte de la combinaison des articles L. 134-1 du code de commerce, 4, alinéas 1 et 2, de la loi n° 70-9 du 2 janvier 1970 réglementant les conditions d'exercice des activités relatives à certaines opérations portant sur les immeubles et les fonds de commerce et 9 du décret n° 72-678 du 20 juillet 1972 fixant les conditions d'application de cette loi que le titulaire de la carte professionnelle prévue à l'article 3 de la loi précitée a la possibilité d'habiliter une personne à négocier, s'entremettre ou s'engager pour son compte, si celle-ci justifie de l'attestation visée à l'article 9 du décret précité ou si celle-ci est elle-même titulaire de la carte professionnelle et que le statut des agents commerciaux lui est alors applicable.

7. Le moyen, qui postule le contraire, n'est donc pas fondé.

Mais sur le moyen, pris en sa deuxième branche

Enoncé du moyen

8. La société SGIP fait le même grief à l'arrêt, alors « que l'application du statut des agents commerciaux ne dépend ni de la volonté exprimée par les parties dans le contrat, ni de la dénomination qu'elles ont donnée à leurs conventions mais des conditions dans lesquelles l'activité est effectivement exercée ; qu'en énonçant que la volonté exprimée par les parties dans les contrats de mandats de soumettre leurs relations contractuelles aux dispositions du statut des agents commerciaux devait prévaloir sur le contenu même des prestations réalisées par la société BDM, de sorte qu'il était impossible de revenir sur la qualification de la relation contractuelle (en tant que contrat d'agent commercial), peu important que la mission effective de cette société ait ou non comporté la négociation et la prospection de la clientèle, la cour d'appel a violé les articles L. 134-1 et L. 134-12 du code de commerce, ensemble l'article 12 du code de procédure civile. »

Réponse de la Cour

Vu l'article L. 134-1 du code de commerce :

9. Il résulte de ce texte que l'agent commercial est un mandataire qui, à titre de profession indépendante, sans être lié par un contrat de louage de services, est chargé, de façon permanente, de négocier et, éventuellement, de conclure des contrats de vente, d'achat, de location ou de prestation de services, au nom et pour le compte de producteurs, d'industriels, de commerçants ou d'autres agents commerciaux. L'application du statut d'agent commercial ne dépend ni de la volonté exprimée par les parties dans le contrat ni de la dénomination qu'elles ont donnée à leur convention, mais des conditions dans lesquelles l'activité est effectivement exercée.

10. Pour juger que le contrat conclu entre les sociétés SGIP et BDM est un contrat d'agent commercial et condamner la société SGIP à payer à la société BDM une indemnité compensatrice de rupture, l'arrêt relève que les deux contrats de mandat litigieux ne font pas uniquement mention de l'application des articles L. 134-1 et suivants du code de commerce mais font référence, à plusieurs reprises, au statut d'agent commercial, qu'ainsi il est précisé à l'article 1 que le mandataire s'engage à « communiquer dans le délai d'un mois suivant la conclusion du présent contrat, son immatriculation au registre spécial des agents commerciaux », qu'il est également indiqué en page 4 du contrat que le mandataire s'engage à faire figurer sur ses documents commerciaux « sa qualité d'agent commercial », et qu'il apparaît ainsi que les parties ont très clairement entendu conclure un contrat d'agent commercial soumis aux dispositions spécifiques du code de commerce. Il retient encore que les parties ont soumis la validité du contrat à la condition essentielle et déterminante que la société BDM soit immatriculée au registre spécial des agents commerciaux, à défaut de quoi le contrat serait résilié de plein droit, ce qui démontre leur volonté claire et non équivoque de faire application du statut d'agent commercial. Il retient également que rien n'interdisait aux parties de soumettre leurs relations aux dispositions plus favorables du statut des agents commerciaux, cette volonté clairement exprimée devant alors prévaloir sur le contenu même des prestations réalisées par la société BDM et qu'il est impossible de revenir sur la qualification par les parties de la relation contractuelle, peu important que la mission effective de la société BDM ait ou non comporté la négociation et la prospection de la clientèle.

11. En statuant ainsi, alors que l'application du statut d'agent commercial ne dépend pas de la volonté exprimée par les parties dans le contrat, la cour d'appel a violé le texte susvisé.

Et sur le moyen, pris en sa troisième branche

Enoncé du moyen

12. La société SGIP fait le même grief à l'arrêt, alors « que l'application du statut des agents commerciaux ne dépend ni de la volonté exprimée par les parties dans le contrat, ni de la dénomination qu'elles ont donnée à leurs conventions mais des conditions dans lesquelles l'activité est effectivement exercée, lesquelles ne sauraient résulter des seules stipulations du contrat décrivant les missions confiées au mandataire ; qu'en l'espèce, la cour d'appel ne pouvait retenir, pour qualifier les mandats confiés à la société BDM de contrats d'agent commercial, que celle-ci avait une mission de prospection de clientèle et un pouvoir de négociation des contrats de vente en se bornant à constater que cette mission et ce pouvoir ressortaient de l'article 2 du contrat, sans vérifier concrètement si la société BDM avait effectivement prospecté de la clientèle et négocié des contrats de vente, ce qui était contesté par la SGIP ; qu'en statuant ainsi, la cour d'appel a privé sa décision de base légale au regard des articles L. 134-1 et L. 134-12 du code de commerce. »

Réponse de la Cour

Vu l'article L. 134-1 du code de commerce :

13. Pour juger que le contrat conclu entre les sociétés SGIP et BDM est un contrat d'agent commercial et condamner la société SGIP à payer à la société BDM une indemnité compensatrice de rupture, l'arrêt retient encore que le contrat conclu comporte bien une mission de prospection de clientèle, ainsi que cela ressort de l'article 2 du contrat, et qu'en outre, cet article relatif à l'objet et aux conditions d'exercice du mandat prévoit expressément que « le mandant charge le mandataire de négocier pour son compte avec les clients qu'elle lui adressera la vente des programmes immobiliers qui lui est confiée », de sorte qu'au regard de cette disposition contractuelle claire et conforme à la lettre de l'article L. 134-1 du code de commerce, la société SGIP ne peut sérieusement soutenir que la société BDM n'avait pas le pouvoir de négocier les contrats de vente.

14. En se déterminant ainsi, sans rechercher les conditions de fait dans lesquelles la société BDM exerçait effectivement son activité, la cour d'appel n'a pas donné de base légale à sa décision.


PAR CES MOTIFS, et sans qu'il y ait lieu de statuer sur les autres griefs, la Cour :

CASSE ET ANNULE, en toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 30 septembre 2021, entre les parties, par la cour d'appel de Versailles ;

Remet l'affaire et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant cet arrêt et les renvoie devant la cour d'appel de Paris ;

Condamne la société Bertrand-Demanes aux dépens ;

En application de l'article 700 du code de procédure civile, rejette la demande formée par la société Bertrand-Demanes et la condamne à payer à la Société générale immobilier patrimonial la somme de 3 000 euros ;

Dit que sur les diligences du procureur général près la Cour de cassation, le présent arrêt sera transmis pour être transcrit en marge ou à la suite de l'arrêt cassé ;

Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, chambre commerciale, financière et économique, et prononcé par le président en son audience publique du dix-sept mai deux mille vingt-trois.

Cour de cassation

Chambre commerciale

Audience publique du mercredi 17 mai 2023

Publié au bulletin Cassation

Mr Vigneau, président

SCP Célice, Texidor, Périer, SCP Gaschignard, Loiseau et Massignon, avocat(s)


Cet arrêt
n° 347 FS-B de la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français est consultable sur le site gouvernemental Légifrance au numéro de pourvoi : 21-23.533.


mercredi 3 mai 2023

Panorama du secteur immobilier au printemps 2023 à l'aune d'une lettre adressée par le Président du Syndicat National des Professionnels de l'Immobilier au Ministre de la Transition énergétique

A la mi-avril, il y a une quinzaine de jours, le président du 1er syndicat immobilier français, le SNPI, adressait une lettre au gouvernement, en la personne du Ministre de la Transition énergétique, afin de le sensibiliser à la période difficile que traverse le secteur immobilier, du logement et de l'habitat en général.

Via un agence immobilière toulousaine nous avons pu nous procurer cette correspondance (dont ont été destinataires pour information l’ensemble des acteurs du marché de la transaction, de la location et de la gestion immobilière) que nous vous communiquons à présent puisque ce courrier synthétise un certain nombre de difficultés, d’écueils, de situations inadaptées… liés notamment à la loi Climat et résilience d'août 2021 (et ses désormais nombreux décrets d'applications) qui intéressent beaucoup de propriétaires et/ou d'acquéreurs potentiels d’appartements ou maisons.

A nos yeux, le tableau dressé, au regard entre autres des informations concrètes que nous obtenons régulièrement des professionnels immobiliers toulousains, s’avère un peu trop alarmiste.

Il est vrai que le message est national - représentativité oblige - et que Toulouse et ses environs constituent un marché toujours préservé par rapport à des secteurs moins dynamiques économiquement, où l’emploi notamment fait beaucoup plus défaut, où la crise énergétique et l’inflation y sont plus impactantes.

Et il est vrai également que c’est souvent ainsi - forcer le trait - qu’il faut procéder pour faire bouger les lignes, obtenir un peu d’écoute des hautes sphères décisionnelles et espérer des changements dans le bon sens !

Bonne lecture donc… et in fine - au-delà des mots et parfois des maux… - bon printemps toujours globalement favorable au projet immobilier quand bien même les conjonctures sociaux-économiques ne s’avèrent pas être forcément complétement au vert, qu'une nécessité d'adaptation est nécessaire.


« M. Olivier KLEIN,
Monsieur le Ministre,
Ministère de la Transition énergétique
246, Boulevard Saint Germain
75700 Paris

Objet : Crise Immobilier/logement avril 2023


Paris le 17 avril 2123


Monsieur le Ministre,

La période est, vous en conviendrez, agitée, imprévisible, violente et complexe. Dans ce climat délétère, nos professions sont également durement touchées, par le contexte économique mais également par les décisions engagées par le gouvernement ainsi que par le manque de réaction de l’Etat afin de soutenir nos activités.

En effet, dans le contexte actuel nos charges augmentent en raison de facteurs multiples :

Hausses importantes des salaires ;

Hausses des coûts de l'énergie dans nos agences ;

Hausses des prix des carburants pour effectuer les visites de biens immobiliers, que ce soit pour la vente, la gestion, le syndic ou encore l'expertise immobilière ;

Difficultés d'approvisionnements des carburants en raison des pénuries ce qui a pour conséquence de bloquer nos visites de biens ;

Coûts de la rénovation énergétique dans les agences ;

Coûts des formations obligatoires ;

Coûts des cartes professionnelles ;

Augmentations des montants des primes d'assurances RCP et garanties financières ;

Coûts conformité RGPD ;

Coûts des équipements Tracfin. . .

Hélas, cette liste déjà longue, est malheureusement non exhaustive !

Dans le même temps nous avons à faire face à des baisses importantes de recettes causées par :

Le ralentissement fort des ventes depuis l'été 2022, face au maintien, contre toute logique, des règles du taux d'usure ;

L'impact fort, entraînant la baisse de la valeur des biens immobiliers à la suite de la mise en place de la Loi climat et résilience ;

L'importance des travaux à réaliser par les propriétaires s'ils veulent continuer à louer leurs biens ;

Les baisses des prix de vente des biens immobiliers pour les mêmes raisons avec des acheteurs

Les prix à la baisse des loyers constatés (Clameur) ;

Les conditions d'obtention des crédits sont actuellement un frein aux acquisitions.

Cette conjoncture entraînant de facto, à la baisse encore, les honoraires des agents immobiliers ;

Concernant la gestion locative, les portefeuilles diminuent à vue d'œil devant le retrait massif des propriétaires bailleurs qui choisissent de vendre plutôt que d'engager des travaux importants ;

Les honoraires de gestion locative vont, bien évidemment, être en très net recul.

Il est donc clair que les recettes baissent et que les charges augmentent pour les professionnels immobiliers.

Aujourd'hui, il est malheureusement indiscutable que la valeur du patrimoine des Français diminue et que cela entraine un appauvrissement des ménages ayant investi dans un patrimoine immobilier.

Les effets cumulés nés de la guerre en Ukraine, du climat social Français, de l'instabilité économique, imposent de changer rapidement ce qui est encore possible de faire évoluer et modifier les paramètres sur lesquels l'Etat peut encore agir.

Personne, bien entendu, ne remet en cause l'objectif final partagé qui consiste à faire en sorte que les Français vivent mieux et laissent, aux générations futures, une planète en meilleur état et notamment que tous, les plus défavorisés comme les plus aisés aient accès à des logements non énergivores.

Mais pour autant, les dispositions de la Loi climat et résilience ne sont, dans la forme, pas applicables en l'état.

En effet, alors que la loi s'appuie sur les diagnostiques de performance énergétique, base de tout calcul, pour mettre en place les dispositifs à venir, chacun sait que les DPE ne sont pas fiables.

Vous avez-vous-même pris récemment la décision de mettre en place des formations obligatoires pour les diagnostiqueurs insuffisamment formés.

Vous reconnaitrez donc que l'on ne peut pas conduire une politique énergétique durable et efficace sur de fausses bases, avec des professionnels pas assez nombreux et dont les formations ne sont pas abouties.

La responsabilité de l'Etat en serait lourdement engagée !

Il n'est évidemment pas opportun de tout remettre en cause mais vous devez avouer que nous sommes partis du mauvais pied et comme souvent dans notre pays, pris le problème à l'envers !

On prépare les outils, on forme les personnels et après, on vote la loi.

De plus, comme vous ne pouvez l'ignorer, les entreprises du secteur du bâtiment n'ont plus suffisamment de personnel pour les travaux courants et encore moins de personnel formé aux nouvelles techniques de rénovation. L'explosion des devis de rénovation associée à un renchérissement considérable des matériaux dissuade les propriétaires les plus enclins à engager des travaux.

Il nous faut reconnaître aussi que, s'ils existent, les financements sont lourds et fastidieux à obtenir et à mettre en place. De surcroit pour une population de bailleurs généralement âgée.

Cette réforme va appauvrir les Français, sans qu'ils soient le moins du monde, responsables d'avoir simplement acquis des biens immobiliers, qui par ailleurs attirent les investisseurs du monde entier !

Alors oui, aujourd'hui, il y a urgence à trouver une porte de sortie honorable afin que les propriétaires ne soient pas pénalisés par une perte de valeur de leur patrimoine et que les bailleurs ne soient pas dans l'obligation de vendre, faisant au passage baisser l'offre locative en France. Nous savons tous que le logement social ne peut, à lui seul, répondre à la demande croissante.

Il y a urgence à agir pour que les professionnels immobiliers, agents immobiliers, syndic, gérants locatifs et experts... puissent continuer à exercer leurs métiers I

Les propriétaires sont considérés comme responsables et coupables des dérives climatiques.

C'est scandaleux et la France et les Français ne méritent pas cela.

Monsieur le Ministre, veuillez accepter mes salutations respectueuses.

Alain DUFFOUX ».


samedi 1 avril 2023

Information juridique : propriétaire bailleur ou locataire, il convient d’avoir connaissance des indices IRL, ICC, ILC ou ILAT applicables pour louer correctement un bien ou le prendre à la location en toute connaissance de cause.

La mise en location d'un bien immobilier côté bailleur et la signature d’un bail coté locataire pour l'occuper implique de se référer aux bons indices applicables.

Le droit immobilier étant en la matière évolutif, actualisé trimestriellement, les derniers indices IRL, ICC, ILC et ILAT, publiés très récemment (pour trois d'entre-eux) au Journal Officiel de la République Française, à prendre en compte, afin d’être en règle d’un côté et protégé de l’autre, sont les suivants :

- pour l’indice de référence des loyers (IRL), il atteint au quatrième trimestre 2022 le niveau de 137,26 (conformément à une publication officielle au JORF en date du 31 janvier 2023).

- s’agissant de l’indice du coût de la construction des immeubles à usage d’habitation (ICC), son niveau au quatrième trimestre de l’année dernière est de 2052 (en vertu d’une récente publication au Journal Officiel du 25 mars 2023).

- pour ce qui est de l’indice des loyers commerciaux (ILC), il s’établit au dernier trimestre de 2022 à 126,05 (là encore, selon une publication au JO à la même date que l’ICC soit le 25 mars dernier).

- enfin, en ce qui concerne l’indice des loyers des activités tertiaires (ILAT), il est à présent fixé au quatrième trimestre 2022 au niveau de 126,66 (JORF identique datant de quelques jours, en l’occurrence du 25 mars).

Il ne vous reste donc plus qu’à procéder à quelques petits calculs pour mettre à jour vos contrats de location et/ou en signer de nouveau sur les bonnes bases.


mercredi 1 mars 2023

Le printemps approche et avec lui le traditionnel Salon de l’immobilier toulousain, feu vert d’un marché qui redémarre !

Rendez-vous incontournable, le premier salon de l’immobilier Toulouse-Occitanie de l’année - pour cette édition quasi printanière du 10 au 12 mars - constitue très souvent un moment d’activation du marché immobilier.

Placé à la sortie de l’hiver, il s’affirme presque toujours comme le point de départ d’un redémarrage du marché qui s’en être à l’arrêt entre décembre et février s’avère alors plus calme, engourdi (période des fêtes, vacances de Noël, retrouvailles familiales et vacances de février ensuite obligent).

Cette année n’échappe pas à la règle et le marché qui commence à frissonner un peu plus devrait finir par trouver son rythme de croisière dans les semaines à venir, systématiquement les plus propices à un projet immobilier.

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Dans cette perspective, qu’il s’agisse de rénover son logement, améliorer ses performances énergétiques, le doter/se doter de nouvelles prestations (piscine ou garage par exemple) ou encore de le vendre ou d’en acheter un, voire de combiner les deux (achat d’une maison par exemple impliquant la vente d’un appartement) et quelles qu’en soient les raisons (mutation professionnelle, agrandissement de la famille ou recomposition de celle-ci, ou encore simplement le désir de changement, l’envie d’un autre chez-soi), ce Salon de l’Immo est pour vous !

Il le sera également si vous souhaitez juste vous informer, aiguiser votre curiosité, que ce soit à propos :

-        des prix du marché immobilier (prix moyen au m2 dans l’ancien selon les quartiers de la Ville rose ou secteur/zone géographique pour les communes avoisinantes constituant le Grand Toulouse) avec diverses agences immobilières en général affiliées au SNPI ou à la FNAIM et participants sous la bannière de ces deux grands syndicats professionnels de l’immobilier,

-        des tendances décorations/rénovations actuelles via la présence de nombreux artisans, entreprises spécialisées, fournisseurs d’énergie, etc.,

-        des possibilités de financement (capacité d’emprunt, taux, prêts immobiliers) autour des stands dédiés aux très nombreux organismes bancaires, courtiers, etc.

-        des évolutions législatives et réglementaires ayant eu lieu au cours des derniers mois et/ou prévus à courts ou moyens termes ; sources de nouveaux droits (souvent au profit des acquéreurs ou des locataires) et obligations (généralement à l’encontre des propriétaires qui vendent et des bailleurs qui louent),

-        des projets urbains, architecturaux susceptibles de modifier le paysage urbanistique via les programmes immobiliers privés des promoteurs et lotisseurs - fortement représentés sur les Salons de l’immobilier car ces derniers constituent toujours pour eux une vitrine publicitaire idéale, un carrefour de ventes (pour de la résidence principale ou de la défiscalisation) - ou bien les transformations/aménagements publics envisagés par la municipalité.

Alors à vos agendas… et rendez-vous du vendredi 10 au dimanche 12 mars à venir de 10 H à 19 H (avec une nocturne jusqu’à 20 H le premier soir) au flambant neuf Parc des Expositions, Centre de Conventions et Congrès situé à AUSSONNE (Concorde Avenue) : le MEETT.

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